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Elégie... envol de libellules

Elégie funèbre

Les ailes d’infortunes rasent la terre,

Cueillent quelques esprits de roses de parterre

Offrant le voile, les réduisant en poussière.

Que voulez-vous y faire ?

 

Masque de vent et d’os déserts valsent au champ…

Les mêmes ritournelles à sa faux…fauchant…

Laissant à vos pleurs et vos cris demeurant…

L’œil perd sa lumière…

 

A ces pas courent, fuyant  l’aiguille du temps.

Mais ne voyez-vous pas le passé… revenant…

Le corbeau cadavérique rit… Soupirant !

Tant naître pour mourir…

 

 

Son parfum s’écume sur vos  mains si douces,

Que le fleuve de nos cœurs en coule de source,

Pour offrir la fleur au corps et une âme rousse ;

Un contrat pour une vie.

 

Dame cruelle ou, des limbes, Monseigneur ?

L’art du vol de la colombe, j’en suis saigneur.

Eaux des océans tiraillent mes maux baigneurs…

Mes larmes perlisent

 

La lavandière moissonne mes saisons.

Enchainées à vos blés, je tisse la raison

Et ma Lune* n’en sera point morte-saison.

 

(Mais, laissez ! Laissez-moi, encore ! … vivre … ici…

Regardez ! Voyez ! Je ne suis rien ! C’est ainsi…

Mais… Mais ! Attendez ! Jusqu’à demain… et si…

Laissez-moi tant de vie…)

 

Au calme levant, l »’ermite viendra aux pieds.

Aurais-je fini… peut-être… quelques papiers…

Au vol du coucou : un chant du soupir dernier,

Mes rides partiront…

 

Inconnue d’un jour voyagera pour toujours.

Haute barbes, pointe le calamus sera ma cour.(1)

Ma chair s’odorera d’oubli dans son séjour.

Si libre… serais-je !

 

PS : Lune = solitude

(1)     : barbes et calamus sont deux partis du corps de la plume.


Tous droits réservés - 2012 - Lauriane Lopès


25/08/2012
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